Nos Questions

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Dans quel état seront les sentiers suite à leur surfréquentation par 700 touristes ?


L’affluence des touristes, des éventuels membres du personnel, des vtt électriques ou non et bien sûr les autres touristes et marcheurs locaux  sur le site vont entraîner une nette augmentation de la fréquentation de nos chemins.

Nous connaissons de nombreux jours de pluie et les chemins sont rapidement transformés en bourbiers après quelques passages. Logiquement, les marcheurs évitent la zone difficile d’un chemin et élargissent la trajectoire. Comment évaluer et surtout limiter la destruction progressive des chemins et sentiers ?

Comment concrètement maintenir la propreté de ceux-ci ? Comment évaluer l’impact des destructions volontaires ou non sur les infrastructures et plantations bordant les chemins ?  
Envisagez-vous de perdre définitivement le panorama exceptionnel de cette belle vallée ?

Tout qui est venu à Sainte-Ode et s’est promené près de la Chapelle de La Bonne Dame a ressenti la majesté de l’exceptionnel panorama sur la vallée de l’Ourthe. Ce lieu préservé sera irrémédiablement perdu en cas de réalisation du projet immobilier, même en première phase.

Etes-vous d’accord de perdre un pan entier de notre patrimoine ?
Estimez-vous normal de vendre ce trésor commun ?

Le projet de Mamm-Ut se fait fort de créer de l’emploi. Qu’en est-il réellement?

Sauf erreur, il s’agira majoritairement d’emplois HORECA (bilingues voire trilingues) et d’entretien. Dans ces secteurs, la main d’œuvre est actuellement très largement en pénurie dans la région. Mamm-Ut a-t-elle réalisé une étude pour vérifier la disponibilité locale de ressources humaines pour ses emplois à pourvoir ?

Où compte-t-elle se fournir en main-d’œuvre? Quels types de contrats sont-ils envisagés? Où seront logés les travailleurs venant de loin? Seront-ils domiciliés dans les communes avoisinantes ? Que deviendront-ils une fois implantés lorsque leurs contrats ne seront plus renouvelés pour une raison ou une autre (incompatibilité, faillite,…)? Notre communauté devra-t-elle assumer cette charge supplémentaire ?

Pourrez-vous encore vous promener librement sur les sentiers de la butte du Celly ?

Actuellement, chacun peut se promener librement sur les sentiers de la Butte du Celly. Quel citoyen de la commune ou d’ailleurs n’a pas apprécié cet endroit ?

Le promoteur, contrairement à ce qui est précisé dans le cahier des charges de la vente du site, a dû reconnaitre qu’il comptait exclure le public d’une « partie du site » au bénéfice unique de ses clients.

Lors de la réunion d’information de ce 4 novembre 2021, nous avons demandé au promoteur de préciser sur la carte la-dite zone d’exclusion du public. Le promoteur a prétendu ne pas savoir actuellement…

Au vu de l’avancement d’un tel projet et connaissant la nature luxueuse de celui-ci, pensez-vous que cette zone sera mineure ? Appréciez-vous de vous voir interdire d’un historique libre accès une des dernières zones publiques boisées de notre commune ?

Phase 1, phase 2, phase 3, peu d’explications … où cela va-t-il s’arrêter ?

Le promoteur semble avoir été en verve lors de la première réunion de ce 14 octobre 2021, dans ses communications avec la commune. Devant une assemblée plus nombreuse et majoritairement opposée à son projet ce 4 novembre 2021, celui-ci s’est montré beaucoup plus évasif et a tenté de minimiser les chiffres attendus d’affluence. Il a parlé de 300 touristes au lieu des 700 précédemment annoncés et s’est borné à essayer de ne parler que d’une première phase. Silence radio sur le projet d’hôtel pourtant annoncé de 40 suites de 50m2. Pas beaucoup de données quant à la transformation du home.

Le promoteur a pris des contacts locaux en vue d’acheter d’autres terrains supplémentaires à son méga-projet. Il a cependant publiquement nié ce fait.
Le promoteur, devant notre insistance, a finalement reconnu avoir acheté un terrain à Tenneville pour y mettre « des petites maisons »… Où est la vérité ?

Pourquoi tant d’opacités ? Comment ne pas penser à un projet type Durbuy sur notre commune et ce, malgré les dénégations du promoteur ?

Pensez-vous réellement qu’une fois initié le processus pourrait faire marche arrière. Après son implantation, le puissant groupe financier, fort de sa structure logistique, ne poursuivra-t-il pas tel un rouleau-compresseur face à des allumettes ?

 

Où vont se garer toutes les voitures tant sur le site que dans les villages ?

Le charroi des véhicules ne fera-t-il que passer ? Où vont se garer les véhicules au départ des balades et près des commerces ?

Qu’en sera-t-il des cendriers renversés, des canettes, des détritus sur les aires de parking du site, de ses alentours et dans les villages?
La communauté devra-t-elle à nouveau prendre en charge?

La vie associative locale est riche (sociétés de pêche, clubs VTT, joggeurs, cavaliers…) ne risque-t-elle pas de souffrir de ce projet ?

Le projet vise à s’emparer du site avec plus ou moins de permissions de passage.

Les usagers habituels apprécieront-ils de voir leurs activités restreintes?

Les pêcheurs apprécieront-ils les conséquences d’une affluence accrue? Les chasseurs auront-ils encore envie de chasser et donc de payer des droits et faire vivre le commerce local si les forêts se vident de gibiers suite aux présences permanentes de touristes? Les cyclistes tout-terrains se verront-ils conseillés de tourner en rond sur une boucle dédiée à leur activité?

Le site est enclavé en grande partie dans le site de grand intérêt biologique (Rocher du Coucou) et à proximité immédiate d’une zone Natura 2000. Quel sera l’impact sur la faune et la flore et spécialement les oiseaux ?

Un site Natura 2000 est une zone qui a été désignée par le Gouvernement Wallon pour répondre à une législation européenne afin de veiller à la protection de la qualité de l’environnement en ce compris la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages.

Un site de grand intérêt biologique (SGIB) est une zone dans laquelle l’Observatoire Wallon de la Faune, la Flore et des Habitats (OFFH) considère qu’elle abrite des populations d’espèces et des biotopes rares ou menacés ou qu’elle présente une grande diversité biologique.

Sommes-nous prêts à sacrifier ces trésors de biodiversité aux caprices de certains ?

Le plan de secteur dédié au projet est situé en zone de service public et d’équipement communautaire ? Cette zone est destinée aux activités d’utilité publique ou d’intérêt général. Quel est le rapport avec ce projet touristique immobilier ?
L’afflux de touristes ne nuira-t-il pas au calme de nos communes rurales ?

Actuellement, le volume touristique est globalement adapté à l’offre existante en terme d’accueil et n’impacte pas notablement notre vie au quotidien. Le caractère rural et authentique, la quiétude de nos campagnes seront-ils respectés par un tourisme de masse ?

Des exemples malheureux existent tels que Durbuy, Laroche, Achouffe, un tourisme de masse a rendu invivable, pour ses habitants, ses endroits à l’origine paisibles.

En dépit des affirmations du promoteur, prendrons-nous le risque de subir le même sort?

En cas de débordements de type tapage nocturne, la zone de Police aura-t-elle les effectifs suffisants ?

La zone de police concernant Sainte-Ode s’étend actuellement sur huit communes. Deux postes de police fournissent les deux équipes de 2 agents 24h/24 les week-ends et une troisième équipe de deux agents durant les heures de bureau. Cela se traduit par une attribution préférentielle des deux agents de Bastogne aux communes de Bastogne, Vaux/Sûre, Bertogne et Fauvillers. Notre commune se partage donc les deux agents H24 avec les communes de Léglise, Neufchâteau et Libramont. Cela signifie que si une équipe est appelée à Léglise puis à Sainte-Ode: il faut attendre!

Qu’en sera-t-il suite à la présence de 700 personnes supplémentaires groupées sur un site dédié à l’amusement? Des moyens supplémentaires sont-ils prévus pour faire face aux prévisibles interventions? Nos forces de l’ordre ne sont-elles pas déjà suffisamment sollicitées?

Plus centré encore sur notre commune: l’agent de quartier de Sainte-Ode fait face seule aux tâches communales. La commune ne devra-t-elle pas engager un agent supplémentaire? Qui prendra le surcoût en charge?

Excédés par l’afflux de promeneurs, les propriétaires forestiers et les autorités permettront-ils toujours l’accès aux chemins actuels ?
Dans le contexte climatique actuel, est-il pertinent d’envisager un tel projet énergivore en ressources naturelles ?

Pour maintenir à température, dans notre froide région, les logements, jacuzzis et autres piscines, les panneaux photovoltaïques et centrale biomasse pourront-ils compenser les quantités phénoménales de bois (importés ?) sans compter les trop nombreux déplacements en voiture personnelle de cette nouvelle population en transit ?

Dans le contexte des prévisions climatiques actuelles, quelle sera la recrudescence des risques d’incendies ?

2016 et 2021 ont montré que nos régions pouvaient aussi connaître des incendies de forêt. Le risque d’incendie d’origine humaine est proportionnel à la présence humaine. Plus de gens : plus de risques. Se promener en forêt est une chose, y résider en est une autre.

Les évènements météorologiques extrêmes, sécheresses et canicules ne feront qu’augmenter les risques.
Comment exclure le risque d’un mégot mal éteint, d’un feu allumé hors des endroits prévus ?

Quelle va être l’incidence de la consommation d’eau supplémentaire sur le réseau (Piscines privées, Jacuzzi, Espace Wellness, douches ,…) ?
Comment seraient évacuées les énormes quantités d’eau usées ?

Le projet prévoit au moins une douche par chambre dans les gîtes, des jacuzzi, des piscines, un grand hôtel, un centre wellness,… Avec un nombre important de touristes et d’infrastructures, la consommation serait énorme.

Toute cette eau usée serait-t-elle infiltrée dans le sous-sol ? Rejetée dans l’Ourthe ?

Quelles seraient les conséquences écologiques, hydrologiques et géologiques de ces rejets ?

Quels seraient les impacts de ce projet sur l’écoulement des eaux et le risque d’inondation ?

Les inondations de cet été 2021, dans notre province nous ont montré que l’impensable pouvait avoir lieu. L’urbanisation engendre une imperméabilité des sols, une canalisation des écoulements. Cela participe largement aux phénomènes dont les conséquences catastrophiques sont encore bien présentes dans nos esprits.

Sommes-nous prêts à assumer cette responsabilité ?

Un projet d’intégration de notre commune au sein d’un Parc National est en cours. Est-ce compatible avec un projet de tourisme luxueux de masse ?

Les objectifs annoncés dans l’appel à projets du Parc National pour lequel la commune de Sainte-Ode est candidate sont principalement la protection et le développement de la nature et la biodiversité spécifique du parc ainsi que la protection des valeurs paysagères, culturelles et patrimoniales du territoire du parc.

Comment expliquer l’adhérence à un projet immobilier de très grande ampleur à l’opposé de ces objectifs?

Le captage d’eau situé sur la butte ne portera-t-il pas préjudice à notre éventuelle utilisation ?

Un captage d’eau est présent et fonctionnel sur le site du Celly. Il est repris dans l’achat global du site.
Ce captage sera-t-il suffisant pour l’ensemble des infrastructures envisagées (piscines, jacuzzi, wellness, hôtel,…) ?

Son utilisation intensive n’impactera-t-il pas la nappe phréatique ?

En cas de pénurie, nos communes devront-elles se priver alors que le site pourra continuer à pomper sans limites ?

Est-ce logique de réserver cette ressource naturelle actuellement publique à des fins privées?

D’où proviendront les nombreux travailleurs ? Où seront-ils logés ?
Comment verriez-vous l’aboutissement d’une tel projet en cas d’opposition majoritaire de la population ?
Comment nos représentants pourraient-ils justifier leur adhésion à un projet rejeté majoritairement par notre population ?
Les sociétés Mamm-Ut Invest, Baobab Real Estate, Manaux ! Qui est qui ?

Le savez-vous ?

Comment sera desservie la 4G / 5G sur le site ?
La centrale biomasse n’est-elle pas un leurre pour vendre le projet plus vert ?
Que pensez-vous d’une privatisation d’un bien commun à des fins uniquement lucratives ?

Notre commune dispose d’une richesse inestimable : son territoire. Il s’agit d’un bien commun.
Ne devons-nous pas tout faire pour garder commun ce qui l’est encore ?

Il est fort à parier que l’aboutissement d’un tel projet ne fasse jurisprudence et n’attise d’autres appétits. Ce faisant, notre identité même serait menacée ainsi que nos cadres de vie.

Aujourd’hui, c’est nous; demain, peut-être vous?

Quel serait l’apport réel de ce projet pour les populations locales ?
Quel serait l’impact d’un tel projet sur notre qualité de vie et donc notre santé ?
Quel serait l’impact de ce projet sur le marché immobilier local ?

La population augmente en province du Luxembourg. Le nombre de logements nécessaires va de pair.
L’agriculture, l’élevage, l’exploitation forestière … sont déjà, pour la plupart, exsangues de terres suffisantes à leur correcte et saine exploitation.

Les terrains à bâtir, les terres agricoles et forestières, sujets de spéculation, deviennent donc chers.

Avec un tel projet (travailleurs « importés » et touristes séduits par l’endroit), il est plus que probable de voir apparaitre une « bulle immobilière » sur la/les communes concernées. La hausse des prix ne priverait-elle pas nos enfants de l’accession aux biens dans leur région ?

Quelles seraient les nuisances engendrées par l’augmentation de la circulation ?
Quelles seraient les nuisances lumineuses subies par la population locale et la faune ?

La lumière émanant des nombreux gîtes, l’éclairage des parkings et des voiries impacteront la faune. Certaines espèces ont besoin de la pénombre pour se nourrir, chasser, …. mais certaines fuient simplement la lumière nocturne.

La pollution lumineuse est de manière étonnante une des plus graves pour l’environnement. De plus, devrions-nous supporter des paysages largement éclairés ?

Quelles seraient les nuisances sonores subies par la population locale et la faune ?

La présence de nombreux touristes en vacances, faisant la fête parfois même jusque tard la nuit, dérangera la quiétude des animaux de la forêt. C’est un fait.

Sommes-nous prêts à supporter l’écho dans les vallées avoisinantes des perturbations sonores émises par ces trop nombreux touristes ainsi que le bruit émis par les va-et-vient des nombreuses voitures traversant nos villages, de jour comme de nuit, en semaine et le week-end ?

Quels seraient les impacts des installations techniques (épuration, station biomasse) ?

Le projet de centrale biomasse présente de nombreuses contraintes techniques : taux d’humidité précis du combustible, espace de stockage nécessaire. Produire de l’énergie avec les déchets de bois récoltés sur le site ne serait-il pas utopique ?

Le projet se revendique « plus vert » en termes d’émission de CO2 mais peut-être moins en termes de rejets de particules fines et de métaux lourds !

Une étude d’incidence sur ces rejets de combustion, et sur les éventuels problèmes de santé qu’ils pourraient causer est-elle prévue ? Et ce, malgré les systèmes de filtration des fumées, non efficaces à 100%.